La tourelle en batterie.
Le bloc numéro 3 est en fait la réunion dans un même massif de deux blocs prévus initialement séparés. Un bloc de flanquement Nord et un bloc d'action frontale. La réunion de ces deux organes a permis l'économie des services communs (soutes, monte-charge, etc...). La présence de la tourelle dans ce bloc a fait de l’Agaisen un des pivots de la défense de Sospel et sa restauration une véritable vitrine de la technologie Maginot. Depuis sa construction, son entretien a été assuré quasiment continûment, seuls la période de l'occupation et l'abandon de la fin des années quatre-vingt on vu la tourelle se dégrader. Aujourd'hui elle est l'objet des soins attentifs des membres du groupe technique.
L'étage intermédiaire de la tourelle.
La tourelle de l'Agaisen, comme ses quatre jumelles des ouvrages maginot du Sud-Est, possède une particularité intéressante: elles n'ont pas été modernisées en 38-40. En effet elles sont toujours équipées de leurs tubes de 75 modèle 33 à culasse à vis Nordenfelt alors que les tourelles du même modèle du Nord-Est ont été dotées de masses oscillantes à culasses à coin semi-automatiques.
La tourelle et les cloches GFM du bloc.
Le bloc comporte, en plus de la tourelle, une chambre de tir séparée. Véritable bloc indépendant, celle-ci est constituée en sous sol de deux mortiers de 81 mm et à l’étage supérieur d’un jumelage de mitrailleuses pour le flanquement vers le Monte-Grosso, d’une cloche GFM et d’un créneau de FM pour la défense des dessus. Tout comme son homologue du bloc de flanquement Sud, la cloche GFM Nord est à la fois cloche d'infanterie pour la direction du tir du jumelage et cloche d'artillerie conjuguée à l'observatoire du bloc numéro 4.
Infographie et vidéo de la tourelle: